PRESSE

Ce qu'ils ont écrit ...

Sabine BÉRARD, musicologue, 7 février 2022, après la diffusion de "Carrefour de la création" sur France-Musique, par Laurent Vilarem : La folie et la démesure d’Allain Gaussin (6 février 2022).

" Remarquable l'émission qui vous était consacrée hier au soir ... Quel bonheur d'entendre vos œuvres, si belles (adjectif d'une platitude inouïe et pourtant si juste, si bien venu). Quel bonheur, également, de vous entendre parler de votre art... un discours, des propos qui éclairent somptueusement ce qui anime, fait vivre votre création et qui se trouve remarquablement coïncider avec ce que l'on entend…
Pour des propositions éminemment de notre temps, modernes (bien plus que d'aucunes qui se veulent, se disent modernes !) fruits d'une personnalité, d'une force, d'une nécessité intérieures, d'une "volonté", "exaltant l'imagination", à l'origine de nombre de trouvailles,
Compositions gouvernées par un remarquable sens de la forme alliée à une énergie fondamentale ; des sonorités, des effets acoustiques stupéfiants, une musique habitée, dense, d'un mouvement irrépressible, jamais violente, conduite de main de maître,...
Vous évoquez le génie de Berlioz (fulgurant, stupéfiant, fantastique, inouï), vous procédez de même, vous osez, vous savez où vous allez et le résultat est vraiment fabuleux ; votre musique "fait sens" a du sens dans les tous les sens du terme. Et de surcroît, poète...
"


Younghoon Kwon, Séoul, août 2020

작은 공간에 우주적 울림이 느껴집니다. 한정된 공간에서 인간이 정진하여 다가가고자 하는 세계를 넘어 태초의 천지창조가 표현된 듯 합니다.

" Le retentissement cosmique se fait sentir dans un petit espace. Dans un espace limité, il semble que la création originale des cieux et de la terre s'est exprimée au-delà du monde que les humains s'efforcent d’approcher. "


Michèle TOSI, ResMusica, Concert inaugural du Festival Manca de Nice sur la scène de l’Opéra, 6 décembre 2017

"L’astronomie passionne depuis toujours Allain Gaussin, comme en témoigne le titre Années-Lumière, l’une de ses partitions d’orchestre les plus foisonnantes achevée en 1993. Un pupitre important de percussions s’ajoute à l’orchestre mettant les vents par quatre. Il s’agit pour le compositeur d’élaborer d’un seul tenant une trajectoire du Temps et des Couleurs conduite par de longs processus qui vont densifier progressivement la matière ou la réduire à quelques timbres purs. La qualité des textures des premières pages Danse de l’univers, superbement rendues par l’orchestre, renvoie l’écoute à un « au-delà électrique » très troublant. Entre tension exacerbée, éclatement de l’espace et brusque déchirure (cuivres graves contre piccolos), le traitement des masses sonores dans cette grande vibration du cosmos n’est pas sans rappeler celui de Xenakis. Spectaculaires également sont les « figures rubans », sorte de lignes-fusées qui s’échappent du magma sonore de la cinquième et dernière partie L’univers en expansion. L’embrasement de l’espace sous la résonance des tam, gong et autres percussions résonnantes confèrent aux dernières pages une dimension verticale et visionnaire qui rejoint ici le geste du maître Messiaen. À la tête d’un orchestre très coopérant, le chef argentin Fabián Panisello parvient à créer une synergie au sein de pupitres très sollicités qu’il galvanise de sa direction aussi efficace que puissante."

 

Alphonse DROUAN, courriel d’un auditeur niçois adressé à Allain GAUSSIN, 4 décembre 2017

"…encore merci pour cette œuvre qui déborde de sons qui suintent d'émotion ou qui explosent de fureur. A l'issue du concert, j'ai effectivement plané autant avec l'ange de Berg qu'avec les volutes et débordements des Années-lumière. "

 

Dominique CRESSON, Ouest France, 26 novembre 2015

"...Lyonel Schmit qui s’attaque à bras-le-corps à l’oeuvre d’Allain Gaussin, Philae. Un goût d’espace s’il en est. Une puissance qui nécessite une virtuosité qui n’a rien à voir avec celle d’un robot. Impressionnant. Nous ne dirons jamais assez tout le respect et l’admiration que nous éprouvons pour le compositeur et l’interprète..."

 

G.P.M., Gazzetta di Parma, 30 ottobre 2015

"Passagi che si potevano cogliere in L’Harmonie des Sphères di Allain Gaussin, nella evocazione filtratissima di un’immaginaria architettura sonora, fatta di rapporti sottili, regolati da relazioni che vanno progressivamente sfaldandosi, come per un progressivo collasso, nello spettro della microtonalità; un brano elegante, suggestivo..."

 

David HART, Birmingham Post, 5 February 2015

"Allain Gaussin’s Mosaïque Céleste was definitely the most satisfying work of all, displaying transparent scoring (Gaussin has a wonderful ear for timbre and balance) and an ability to develop, rather."

 

Tami NODAIRA, critique musical, Tokyo, 27 janvier 2015

"(Tokyo-City), la pièce d'Allain Gaussin était l'œuvre la plus remarquable de ce soir. Cela a commencé comme de légers mouvements d'une masse sonore dans la nuit du silence. En progressant vers la partie centrale, il se dégage une puissance prodigieuse, une explosion de dynamisme et d'énergie. Les oreilles des auditeurs sont complètement prises par la brillance qui se propage dans l'espace de la masse sonore. Ce que le compositeur avait ressenti à Tokyo, un plein d'agitation et de vie urbaine rapide, a été magnifiquement visualisé par la haute technique de la performance du pianiste."
Traduction française Yumiko Yokoï.

 

N.M., www.anaclase.com, 7 août 2014

"...Les mêmes qualités d'équilibre et de contrôle sont mobilisées dans Chakra d'Allain Gaussin, ici présent. Faisant appel à la fois aux ressources traditionnelles de l'écriture en quatuor et à des modes et techniques de jeu bien spécifiques (utilisation de plectres, taping, effets de juxtaposition et de spatialisation de pizzicati, etc.), le compositeur met en forme une œuvre liée à ses préoccupations des années quatre-vingt, développée à partir de "germes ou noyaux musicaux" (dit-il) à fort potentiel énergétique. Entre sons fusés, projetés, parfois aux limites de la saturation, il en résulte une musique à l'énergie déferlante qui saisit tant l'oreille que le corps tout entier de façon quasiment hypnotique. Face à une telle expérience d'écoute, on se demande encore pourquoi l'œuvre de ce compositeur et poète est peu présente dans les salles."

 

Michèle TOSI, ResMusica.com, 18 juin 2012

"...Il dirigeait ensuite L'Harmonie des sphères, l'une des plus belles partitions pour petit ensemble d'Allain Gaussin, un compositeur dont on entend trop peu souvent la musique en France. Passionné d'astrophysique qui nourrit ici son inspiration, Gaussin entend traduire en musique et en mouvement, la cinétique des corps célestes tournant sur eux-mêmes: « mon désir était de donner, par le seul biais de l'écriture, l'illusion d'un espace à trois dimensions » déclare-t-il. Par un dosage très fin des sonorités et un remarquable travail sur les timbres et les textures qui se transforment à mesure, Gaussin modèle son matériau et en éprouve les ressorts expressifs au fil d'une trajectoire très étonnante qui captive l'écoute. Evan Christ et ses musiciens, tous remarquables, en entretiennent magnifiquement la tension jusqu'au déchirement - le « trou noir » évoqué par le compositeur - spectaculaire et définitif..."

 

Nikolaj STRANDS, Athelas Festival 2012 d'Oslo, 30 mai 2012 - site

"Koncerten var heldigvis varieret, og særligt Allain Gaussins Chakra var interessant med sine undersøgelser af transformationer mellem forskellige spilletekniske og klanglige niveauer."

Traduction :
"Le concert a été heureusement varié, et en particulier Chakra d'Allain Gaussin était intéressant avec ses recherches sur les transformations entre différents jeux de technique et de niveau de timbres."

 

Raphael ARNAULT, L'Ardennais, Hypnose galactique avec Arcane, 6 juillet 2011

"...Arcane nous conduit dans un univers spirituel inspiré du macrocosme. …Faisant sonner toute l'étendue du clavier, Franck Gutschmidt a rendu justice à cette œuvre monumentale et poétique. Travaillant beaucoup sur les rapports des tessitures entre elles et sur le travail contrapuntique, le compositeur et l'interprète réussissent le pari fou de donner l'illusion d'un dédoublement du piano. La pièce s'achève en paroxysme sur une vision de la masse sonore en mouvement ...avant de se désagréger et ne former qu'un seul accord."

 

Allan KOZINN, The New York Times, May 7, 2009

"The concert began with Mr. Gaussin’s Satori which touched on Messiaen spiritual side, although the influence here is Bouddhist : the title refers to the moment of inner awakening and oneness with the universe. The music, for solo clarinet, evokes that moment in slow motion; a pianissimo line, slow moving and with bent pitches, gradually becomes louder, faster and more ans more densely chromatic. Carol McGonnell, the clarinetist, made her way from the meditative patience of the opening to the ecstasy of the finale with inexorable mementum and carefully calibrated virtuosity."

 

Michel PASSELERGUE, poète, critique musical, "La Lettre du Musicien", décembre 2003

"...Alliage de mondes sonores, quête d'un ailleurs musical, secrète alchimie du temps : la musique d'Allain Gaussin nous ouvre des horizons insoupçonnés..."

 

Philippe LEROUX, compositeur, 1995
A propos d'Arcane
"...je pense très sincèrement que c'est une des meilleures pièces pour piano écrites ces 20 dernières années, à cause du caractère novateur de ses idées. Très très beau."

 

Harry HALBREICH, Revue Crescendo, Jeune musique française Joker, 1995

"(…) Allain Gaussin est un visionnaire épris de rêve et de fantastique, un poète de grand talent (et l'expression verbale est chez lui indissociable de l'expression sonore). Il mène sa recherche très personnelle dans l'exploration de ce qu'on appelle de manière trop généralisée la musique spectrale. Sa pièce d'orchestre Irisation-Rituel reproduit à très grande échelle une courbe plastique et gestuelle que l'on retrouve également dans Arcane pour piano. Au départ, une grande plage statique très douce et étale, la matière sonore d'abord frémit imperceptiblement, puis s'anime peu à peu s'enfle en un puissant vortex, en un tourbillon orgiaque irrésistible, où l'articulation s'accélère de plus en plus, pour atteindre à la vitesse du tournoiement en apparence de nouveau statique, comme d'une roue dont l'œil ne perçoit plus le rayons, mais seulement la transparence de la lumière dans laquelle ils se sont volatilisés. C'est une musique sensuelle, chatoyante que celle de Gaussin, parfois puissante jusqu'à une exaltante violence, qui cependant jamais ne dégénère en brutalité, une musique typiquement française, en ce qu'elle exalte l'harmonie reine, en osmose avec le timbre. Irisation-Rituel est incontestablement une page importante de la musique orchestrale française de ce temps... En résumé : la musique française se porte bien, jugez sur pièce ! Gaussin est compositeur autant que poète, et son Irisation-Rituel vaut plus que le détour : un séjour prolongé. (…)"

 

Harry HALBREICH, musicologue, notice du CD Allain Gaussin disques Salabert, 1994

"...Sa silhouette inaltérablement jeune reflète une fraîcheur d'âme et une félicité intactes. La grâce sans la foi, ça existe donc ? Il parcourt l'existence, discret et serein. Il ne parle pas volontiers de lui-même..."

 

Michel THION, critique musical, "AFAA - La Musique Contemporaine", 1994

"Ce compositeur microtonal et évolutif écrit des musiques d'une énergie époustouflante. Un souffle brûlant traverse sa musique, au sein duquel dansent des figurines aériennes et s'épanouissent des arborescences multiples. Des temps méditants, par larges nappes sonores claires et pures, sont traversés de fluctuations fortement déterminées. Il sait, par changements imperceptibles passer d'une couleur, d'une atmosphère, à une autre tout aussi forte et complètement différente et crée ainsi une étrange beauté."

 

Jacques BONNAURE, La lettre du musicien n° 139, Concerts, Années-Lumière d'Allain Gaussin, novembre 1993

"Créée par l'Orchestre de Paris dirigé par Michel Tabachnik, Années-Lumière appartient, un peu dans la lignée de certaines œuvres de Messiaen, à ce courant métaphorique de la musique contemporaine, où l'œuvre, sans être descriptive, se laisse féconder par de larges visions. Ainsi les titres mêmes des cinq parties peuvent-ils, outre leur pouvoir poétique, engendrer des structures musicales originales. L'œuvre est conçue pour un orchestre très ample,... Années-Lumière est une pièce forte et évocatrice, sans concession, mais d'une architecture agréablement lisible. Les cinq parties qui la composent, suffisamment contrastées, mais aussi agencées avec une parfaite logique, soutiennent l'intérêt. La partie médiane (Cristal de Galaxie), centre de gravitation poétique de l'œuvre, est constituée d'un beau contrepoint instrumental à trois voix, qui témoigne de la préoccupation mélodique du compositeur..."

 

M.M., Dernières Nouvelles d'Alsace, L'honneur du piano contemporain, 4 octobre 1993

"Arcane d'Allain Gaussin invoque Pierre Boulez. C'était pourtant la moins boulézienne des quatre œuvres, tant elle travaille la continuité du développement de la nappe sonore plutôt que les structures morcelées et courtes de souffle chacune. Le souci de l'indépendance des deux mains est évident, mais dans l'élargissement ou la concentration de ce mouvement, dans les trémolos profonds ou aigus, la ligne est large, appuyée par l'harmonie et la résonnance autant que par le legato…"

 

PIERRE-PETIT, Le Figaro, Arrière Garde, 2 octobre 1993

" Il y a bientôt quarante ans que les mêmes causes produisent les mêmes effets et que les mêmes fausses recettes mènent aux mêmes déplorables résultats. En écoutant Années-Lumière, commandée par l’Etat pour l’Orchestre de Paris à Allain Gaussin, j’étais frappé par cet immobilisme des moyens utilisés par certains compositeurs « dans le vent ». Toujours ces longues tenues aux cordes, toujours ces pleurnicheries aux cuivres, toujours cette surabondance de percussions qui tient lieu de trompe - l’oreille. Et, même si le vent a commencé à tourner depuis quelque temps, il reste des irréductibles qui campent sur leurs positions.
A 50 ans, Allain Gaussin livre un combat d’arrière-garde en restant fidèle à un attirail désormais désuet. Son orchestre évoque tantôt un étang en folie, tantôt un essaim d’abeilles furieuses, tantôt les dernières minutes de l’Apocalypse. C’est gratuit, c’est vilain, c’est désolant, et les commentaires de l’auteur, sur le programme, n’arrangent rien par leur prétention faussement poétique. Le public a copieusement hué le malheureux compositeur qui, pourtant, avait eu droit à tous les soins de Michel Tabachnik au pupitre, précis, chaleureux et efficace…
… et la partition de Rachmaninov nous a heureusement lavé les oreilles, quelque peu encrassées par ces regrettables
Années-Lumière."

 

J.W., Dernières nouvelles d'Alsace, Des explorations de l'Ensemble Fa, 28 septembre 1993

"...Allain Gaussin sait donner à ses œuvres une belle expressivité. Si l'idée de la rencontre culturelle entre l'Occident et l'Orient n'est guère novatrice, Ogive parvient néanmoins à une subtile combinaison entre les sonorités acidulées du clavecin et celles, onctueuses, de la flûte."

 

Jean VERMEIL, Revue Répertoire, Les disques du mois, Quatuor Arditti, novembre 1991

"Dans Chakra, Gaussin plonge dans le son et le taraude, l'épuise, en abuse en bon géant qui tournerait une tornade comme un gant. Les coups de bec des archets, les meilleurs moments, sont dignes desOiseaux d'Hitchcock."

 

Jean Marie THIL, musicologue, juin 1991

"...Votre création mérite une divulgation plus large, tant les compositeurs actuels ne sont pas toujours, contrairement à vous, habités par une psalmodie intérieure, une métaphysique mûrie et une spiritualité peut-être innée. Et lorsqu'à ces valeurs supra-musicales s'ajoutent un métier et un savoir faire, alors on entre de plain-pied dans les dimensions supérieures de la musique dont vous êtes profondément inspiré..."

 

Daniel KAWKA, chef d'orchestre, mai 1990

"...Votre Irisation-Rituel est un véritable chef d'oeuvre."

 

Jacques LONCHAMPS, critique musical, "Le Monde", 14 février 1989

"...Mais au même concert, Arcane d'Allain Gaussin, superbement joué par Alain Neveux, empoignait l'attention par sa force dramatique, son enracinement, son courant tellurique, et parfois ses gerbes de poésie."

 

Laurent LEMIRE, La Croix, Accents français à Brème, 6 novembre 1986

"...L'émerveillement d'Allain Gaussin est tout autre… remarquées pour leurs qualités, Les Voix de la mémoire pour soprano - B. Mitchell - et Arcane pour piano - Dominique My - ont remporté un vif succès auprès d'un public jeune et difficile qui ne peut être suspect de chauvinisme français. Colosseo pour six percussions - interprété par les Percussions de Nantes - a particulièrement été apprécié par les auditeurs d'outre Rhin. " Ce goût du son c'est rare chez les français " pouvait-on entendre dans la Kunsthalle. La composition aurait pu en effet s'appeler "Après l'orage, l'orage"..."

 

Ivanka STOIANOVA, musicologue, "MusikTexte n°16", octobre 1986

"...si on parcourt le cheminement de GAUSSIN à travers ses œuvres, on est fortement attiré par la force vitale de sa musique, par l'énergie subjuguante du mouvement des sons se déployant en extension dans un espace-temps à trois dimensions qui ne tolère plus la distinction des paramètres et les quadrillages formels issus de la tradition sérielle. L'impact de cette musique semble inévitable : elle agit directement sur le corps, sur la sensibilité en attente ; elle impose un "passage obligé" explorant "l'espace intime du corps" relié par ses multiples facettes à "l'espace infini de l'univers"..."

 

Brigitte MASSIN, musicologue, "France Musique", 29 octobre 1986

"Allain Gaussin, je connaissais moins bien, j'avais moins écouté. Mais on sent chez ce garçon, qui est tellement timide d'apparence, une violence et une force dans son approche de la musique, une espèce d'empoignade avec le matériau. Et la structure alors, il faut que la structure vraiment éclate. C'est assez fabuleux..."

 

Alain DUTASTA, Nouvelle République, La création en Anjou : Envoûtement, 8 octobre 1986

"Rappelez-vous les hélicoptères d'Apocalypse Now et multipliez par dix. Vous avez une (faible) idée du démarrage de Colosseo, une œuvre d'Allain Gaussin interprèté par le groupe de Nantes Percussions. Comme on dit, ça déménage ! Et puis, soudain, la sérénité des clochettes d'un alpage. Avant le grondement des timbales. Et le retour à une mer apaisée. Flux et reflux des sons, impressionnant. L'harmonie peut aller se rhabiller. Mais les tripes ont leur dose. Les tympans aussi."

 

J.G., Ouest France, La création en Anjou, Des perles à trier…, 7 octobre 1986

"Mais c'est Allain Gaussin, avec son monumental Colosseo qui allait ouvrir le chemin... Ce qu'il demande aux percussions est démoniaque, titanesque, une grandeur à la fois tragique et oppressante… Mais ce n'est pas gratuit !"

 

Marc VIGNAL, Revue Diapason, Metz 84, Bilan encourageant, décembre 1984

"Il ne faut pas s'attendre à n'écouter à Metz que des chefs-d'œuvre, ni même que des ouvrages "valables". Mais on retiendra certainement parmi ceux de cette année, Arcane d'Allain Gaussin (nouvelle version), pièce pour piano d'une difficulté diabolique qui valut au compositeur et à son interprète Jacqueline Mefano, de longs applaudissements."

 

Bruno SERROU, Harmonie, Panorama de la musique n°46, Disques Calliope, octobre 1984

"Allain Gaussin retient la leçon sérielle pour exploiter les timbres avec plus d'intensité tout en élargissant son propre langage. Les trois pièces réunies ici, purement instrumentales, révèlent les grandes qualités de ce musicien. Eclipse, la page la plus longue du programme, est écrite pour petit orchestre et deux pianos. Dédiée à Olivier Messiaen, elle en a les qualités poétiques, mais avec sa personnalité propre. Le compositeur exploite au maximum les particularités des différents pupitres instrumentaux avec une maîtrise certaine... La page la plus étonnante est Ogive écrite pour deux formations instrumentales différentes. La version retenue dans ce disque est pour clavecin et flûte, deux instruments aux timbres stridents. Après une longue exposition des thèmes que le clavecin exploitera tout au long de l'œuvre, la flûte entre de façon irréelle en de merveilleuses mélodies. Puis les instruments se rejoignent et jouent de concert. Voilà un disque qui montre que la musique d'aujourd'hui a beaucoup de choses à dire, sous de nombreuses facettes. Allain Gaussin fait partie de ceux avec lesquels il faut compter."

 

A. FOLETTO, La Repubblica, 2 février 1984

"La cristalleria ripetuta e evanescente di Allain Gaussin (Ogive per dodici archi e clavicembalo)..."

 

A. CAVICCHI, Il Resto dei Carlino, 1er février 1984

"...Dario Indrigo alla testa dell'agguerrito Ensemble Musica / Realtà ha aperto la serata con un brano di Allain Gaussin (nato nel 1943) intitolato Ogive per dodici archi e clavicembalo nel quale il compositore francese impone un suo mondo sonoro ove elementi della musica elettronica (fasce continue o segmentate) vengono vitalizzati da un'intensa partecipazione emozionale (assolo del cembalo) per concludersi con una distesa fusione delle due timbriche, in clima di seducente sospensione."

 

Henri DUTILLEUX, compositeur, septembre 1981

"...Dès le premier contact avec sa musique, j'ai eu le sentiment de me trouver en présence d'une nature d'artiste authentique. Chez lui s'harmonisent très heureusement un sens poétique inné et un goût de la recherche et de l'expérimentation des techniques les plus évoluées de notre temps..."

 

Olivier MESSIAEN, compositeur , 22 décembre 1980

"...Eclipse est votre plus belle oeuvre à ce jour, on y retrouve certains éléments esthétiques de vos œuvres antérieures, mais beaucoup plus affinés, beaucoup plus développés, et comme transfigurés. L'effet doit être extraordinaire à l'audition..."

 

René BASTIAN, Le Nouvel Alsacien, Voyage musical à Metz, 3 décembre 1980

"Le néo-classicime des années 30 a sombré, le poujadisme actuel sombrera aussi mais il aura empéché d'autres compositeurs, sérieux et doués, de s'exprimer, en occupant la scène musicale avec des remakes. Irisation-Rituel d'Allain Gaussin nous réconciliait avec l'orchestre avec une musique très belle qu'il sera certainement possible de réentendre."

 

Jean-Luc DOUIN, critique, "Télérama", J'ai voulu rire comme les autres, 16 avril 1980

"...Une remarquable musique d'Allain Gaussin épouse ces images que d'aucuns trouveront irritantes, mais qui rappellent le mot d'ordre de Truffaut : Une idée par plan..."

 

Jacques CASTEREDE, compositeur, 21 mai 1976

"Vent Solaire, oeuvre de vastes dimensions avec déchaînements cataclysmiques, paroxysmes sonores, mais aussi de remarquables moments de plénitude, et de précieux instants de musique, telle cette magnifique, cette admirable partie centrale où alternent le récitant et la voix soliste, sur fond de choeur : ambiance envoûtante, d'une rare qualité musicale et poétique..."

 

___ haut de la page